dimanche 25 avril 2010

Chronique décousue de la vie brusseleer chapitre 1er






















Les semaines passent en un instant. Les souvenirs se créent et les moments disparaissent.
J'avais presque oublié que j'avais entamé un blog. Comme j'ai entamé le carrot cake de ma coloc. J'ai toujours eu de la réticence envers les gâteaux de légumes. Un mauvais instinct sans doute car ce gâteau cartonne!
Avez vous déjà eu une coloc bio? Celle qui vous garde un peu de pousses de soja sautées avec des bébés maïs au gout de terre? Qui vous répète que la lessive qu'elle viens d'acheter ("Ecover" ça m'a l'air bio comme produit ça..) n'est pas écologique car le lave linge gaspille l'eau... Rdv au lavoir ma chère!
Celle aussi qui fait du jardinage et aménage un coin de paradis sur ta terrasse. Enfin je la kiffe.
Ces quelques mois n'ont pas été de tout repos. J'ai été voir l'expo Frida Kahlo @Bozar . J'avais déjà eu un aperçu de son oeuvre mais j'ai été vraiment bluffée. Ses peintures portent une douleur et transmettent si bien sa torture. ça ma rendue mal à l'aise. Ou bien serais ce ces 200 personnes qui m'entouraient à chaque pas. Car Bozar fait du chiffre. Quand se termine une exposition comme celle-ci les deux derniers jours sont un peu de la folie.
Chaque heure des 48h, une file interminable se forme devant l'entrée. Chacun a payé 5, 7 ou encore 8€ pour une petite heure de visite. La chaleur, le bourdonnement de la foule, la concentration planant sur la salle rendent les cadres un peu flous. Les couleurs sont plus agressives et l'angoisse plus présente.
Les situations dépeintes sont plus poignantes avec le recul donné par les souvenirs. Une amie anorexique, une fausse couche dans la famille. Et le réel rencontre l'art. Corps grimaçants, lignes torturées semblent prendre vie et deviennent palpables. Frida sort le cauchemar de l'intimité pour le porter au nues et ainsi alléger son calvaire. Ce que tu peint sort de toi qu'elle a du penser. Vrai.
Vot'co

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